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Soupir dans la nuit...
08/12/2007 01:39
Des tas de pensées... pensées négatives, tristes, mélancoliques, sombres, ralentits, mouillées...
Le coeur en panne... Les yeux qui n'arrivent pas à s'humidifier... La poitrine en apnée... Les jambes tétanisées... Le ventre comprimé...
Le papillon ne peut toujours pas sortir de sa chrysalide, quelque chosele retient prisonnié de son enveloppe... il a besoin d'amour tout près de lui... pour l'aider à pousser...
Je voudrais LE BONHEUR moi aussi, comme tout à chacun, mais il me repousse, lorsqu'il ne me fuit pas... Ma vie est une série de contraintes, une série de situations, d'épreuves qui m'engluent, me dépassent même si j'y met le meilleur de moi même rien ne change or mis le fait que je m'épuise et m'enlise de plus en plus.
Faire un constat de la réalité est plus qu'amer... Je ne trouve rien de positif! Même si d'un point de vue externe à ma situation on pourait voir de bonnes choses, à vivre de l'intérieur, rien ne va...
Je suis prise dans mon malheur et j'y suis prisonnière, tel l'oiseau englué de la marrée noire... Privée d'air... Privée de liberté...
Constat amer oui, je suis bien seule, on a beau se mentir, on a beau se débattre, on reste toujours seule, j'ai beau essayer de me raisonner, de faire des efforts, de prendre sur moi... rien n'y fait le résultat reste sans fin toujours le même... Moi avec... Moi et rien d'autre.
J'aurais voulu une vie meilleure, j'aurais voulu plus de sourires sur mon visage, plus détoiles dans mes yeux, j'aurais voulu plus de simplicité d'esprit, j'aurais voulu une fraterie d'ami(e)s, j'aurais voulu ne pas être déçue ou abandonnée de ceux que j'aime... J'aurais voulu tes bras pour m'enlacer, ta main pour m'accompagner, ta chaleur pour m'entourer, tes baisers pour me rassurer et me sentir vivante, tes yeux pour me sentir belle, tes caresses pour frémir et sentir la douceur, toi pour avoir du sens et faire pousser les étoiles dans le fond de mes yeux... J'aurais voulu... j'aurais voulu... j'aurais voulu...
J'aurais voulu... j'aurais voulu... j'aurais voulu...
J'aurais voulu... j'aurais voulu... j'aurais voulu...
ADIEU CAMILLE
Tu as dix-huit ans Et tu ne crois pas à l'amour, Adieu Camille, Adieu Camille, Adieu Camille, Retourne à ton couvent Et lorsqu'on te fera de ces récits hideux Qui t'ont empoisonnée Réponds ce que je vais te dire :
"J'ai souffert souvent, je m' suis trompée quelquefois, j'ai aimé, C'est moi qui ai vécu" J'ai souffert souvent, je me suis trompée quelquefois mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu
Tous les hommes sont menteurs, inconstants, fous, bavards, Hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels
Toutes les femmes sont perfides, artificieuses, Vaniteuses, curieuses et dépravées
Le monde n'est qu'un égout sans fond Où les phoques les plus informes rampent et se tordent Sur des montagnes de fange
Mais il y a au monde une chose sainte et sublime C'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux, Adieu Camille, adieu, Adieu Camille
J'ai souffert souvent, je m' suis trompé quelquefois, j'ai aimé, C'est moi qui ai vécu J'ai souffert souvent, je m' suis trompée quelquefois mais j'ai aimé, C'est moi qui ai vécu
On est souvent trompé en amour, souvent blessé, souvent malheureux On est souvent trompé en amour, souvent blessé, souvent malheureux
Mais on aime, mais on aime et quand on est sur le bord de sa tombe, On se retourne pour regarder en arrière, et on se dit et on se dit, Camille :
"J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, j'ai aimé, C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice Créé par mon orgueil et mon ennui"
J'ai souffert souvent, je me suis trompée quelquefois mais j'ai aimé, C'est moi qui ai vécu J'ai souffert souvent, je m' suis trompé quelquefois, j'ai aimé, C'est moi qui ai vécu,
Adieu Camille, adieu
Tous les hommes sont menteurs
Tu as dix-huit ans et tu n'crois plus à l'amour.
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